Leather et Lesam étaient assis devant l’appareil. Ils attendaient en écoutant les grésillements du silence radio.
Leather : Ils utilisent cette fréquence c’est sur, j’ai entendu au moins trois messages… des ordres, des déplacements d’unités…
Lesam : Une idée de qui peuvent être les types qui parlent ?
Leather : Non, pas vraiment, on dirait un protocole de communication militaire, ou presque, mais la fréquence utilisée était utilisée pour le civil, je le sais, j’étais Cibiste amateur.
Lesam : Cibiste ?
Leather : Mouai, j’avais une vielle radio récupéré dans le matos inutilisé de la garnison. On l’avait piqué à deux tellement elle était lourde.
Lesam : Et c’est ce genre de souvenir qui te reviens ?
Leather : Ouep, des détails, comme le fait que je pêchait à la mouche, mais pas de souvenirs sur ce qu’il c’est passé ici.
Lesam : La pêche à la mouche ? Mais t’a des loisirs étrange toi.
Leather : C’est toi qui m’as appris.
Lesam : Sérieux ?
La radio commença à crachoter. Puis une voix claire commença à parler.
« Valhalla à camp gamma, nous avons reçut un rapport du Capitaine Kevin Reynor, il nous a fait par de la réussite dans la ville des sacres. Demain envoyez deux hommes pour vérifier l’étendu des dégâts. Envoyez aussi un groupe surveiller cette caserne et envoyez nous des rapports réguliers. Fin de transmission »
Leather : faut qu’on fasse un tour dehors, mais reposé et préparé…
Lesam : Bien d’accord avec toi.
Leather coupa la radio, et tout deux retournèrent à leurs chambres. Avant d’entrer dans la sienne, Lesam appela Leather, et lorsque celui-ci se retourna il lui fit le salut militaire.
Lesam : Demain on reprend du service mon pote.
Leather : Et ça va chier.
Avant de se glisser sous les draps Leather s’agenouilla à coté de son lit.
Leather : Saint G.A.R., je sais que je n’ai jamais vraiment crue en toi, mais si ce fêlé de Thekom dit pas de conneries, je prie pour que tu nous accorde ton aide demain.
De son coté Lesam en fit autant.
Lesam : Saint G.A.R., si tu existe et que tu nous file un petit coup de main demain, je picolerais un grand coup à ta santé tout les soirs. Amen… tes films étaient pas mal.
Lesam réglât le réveil qu’il avait trouvé sur sa table de chevet, et se glissa dans son lit. Un lit douillet, il n’y avait même pas fait attention quand il s’était couché tout à l’heure tellement il était préoccupé. Il se sentait parfaitement bien, hormis une légère pointe de stresse, tant il anticipait le lendemain. Il ferma les yeux et se relaxa. Peut être la première nuit tranquille qu’il allait passer, à par celle dans le nid d’aigle la nuit d’avant, mais vu qu’il était complètement cuité ça ne comptait pas vraiment.
Une présence.
Des petits bruits.
Quelque chose sur le lit, qui bouge. Petite taille, rapide. Un poids sur son ventre, puis un son doux de respiration ronronnante… Il alluma la lumière.
Un chat.
Le chat s’était installé dur son ventre, et ronronnait. L’animal le regardait distraitement. Mais il sortait d’où ce chat ? Lesam le regarda fixement, en se demandant comment cela se faisait qu’ils ne l’avaient pas encore croisé depuis qu’ils étaient entrés dans le bunker. Comment il avait pu survivre seul tout ce temps, et, tout à ses pensé concernant le félin, il s’endormit.
Le réveil sonna. Le chat sauta du lit, et alla gratter à la porte. Lesam se redressa, et vit Une petite trappe s’ouvrir dans la porte, et le chat sortit. Lesam s’habilla et sortit de sa chambre, puis il se dirigea vers la cuisine. Il se sentait particulièrement en forme, bien reposé, et en appétit. Il rejoignit Leather à table, celui-ci avait déjà entamé son petit déjeuné à base de céréales, tartines et confitures, bacon, et œuf brouillés.
Leather : J’ai vu passer un chat.
Lesam : Ouep, j’ai vu aussi l’animal hier soir, il avait décidé de squatter ma chambre cette nuit. Dit donc, t’a fait la vaisselle en te levant ?
Leather : Non, quand je suis arrivé à la cuisine elle était comme neuve, enfin, comme on lavait trouvé hier en arrivant ici.
Lesam : On y réfléchira plus tard… j’ai faim.
Lesam se servit un petit déjeuné copieux, et rejoignit Leather, le chat sautât sur la table, les deux gus le regardèrent un instant. Puis Leather regarda de plus près le collier de l’animal. Il y avait une petite capsule. Il décrochât l’objet et en dévissa le couvercle, puis en sortit une petit bout de papier.
Leather : Félin appartenant à Ooki, assistante du Dr Zezaein.
Lesam : A ben tien, les assistants avaient pas droit à un passe.
Leather : Et nous alors, on à même pas visité les quartiers des militaires, on sais même pas si on avaient des dossiers ou même une vidéo de présentation de notre bunker.
Lesam : Oué, c’est bien vrai ça.
Quand ils eurent terminé leur petit déjeuner d’ogre affamé, ils se rendirent à nouveau dans le vestiaire ou ils avaient trouvé leurs casiers. Ils ne cherchèrent pas longtemps avant de trouver l’autre porte, et ils débouchèrent sur un autre bunker, ou plutôt une autre partie du bunker. Cette autre partie ressemblait à une caserne classique, sans les fenêtres. Il allèrent chacun de leur coté farfouiller un peu partout.
Lesam : Y’a plus de stock de bières ici.
Leather : Hey, y’a des vrais films ici, Transformers 6, Fast and furious 15, Conard le barbant, tien, un truc pour Thekom, Diary of the Dead.
Lesam : Ha ben merde, pourquoi on n’est pas arrivé ici en premier ?
Leather : Pas de vidéo d’introduction au bunker en tout cas.
Lesam : On as due être briefé avant d’emménager.
Leather : Tien, regarde l’écran ici, on dirait une carte de la région.
Lesam : On dirait bien une image satellite.
Leather : J’en reviens pas qu’il y ait encore de ces trucs là qui fonctionnent dans le ciel.
Lesam : Ho tien, regarde là sur la carte, ça te rappelle rien ?
Leather : Gloire à Saint G.A.R. ?
Lesam : Thekom avait trouvé un petit gadget électronique un jour, il y avait un écran et des touches, il ne savait absolument pas à quoi ça servait, mais ça affichait les messages qu’il tapait sur le petit clavier… on sais à peu près ou il est maintenant, et le reste du groupe doit pas être loin.
Leather : Bon, ce truc est portatif, on le prendra avec nous.
Lesam : Regarde si tu trouves des cartes de la région, on les mettra à jour s’il le faut. Regarde là, on dirait une ville, ça doit être la ville des sacres comme ils l’appellent.
Leather : A quoi tu vois ça ?
Lesam : D’après ce que tu m’as dit, Kevinor est une taupe à la solde des enculators de la surface, et il à fait un rapport concernant cette ville. Ils y sont forcément passés, et ils sont là, au nord, c’est la seule ville qui se trouve entre nous et eux.
Leather : C’est pas faux.
Lesam : C’est quoi que t’as pas compris ?
Les deux hommes commencèrent leur préparatifs, il firent des allé retours entre le hangars ou ils avaient trouvé une bonne jeep, chargeant le localisateur GPS, des sacs plein, des armes, des provisions, et le chat dans une cage de voyage. Puis Lesam récupéra sa tenue de combat dans son casier.
Leather : Nan, pas d’uniforme pour cette mission, regarde plutôt ça.
Il tenait deux costumes dans les mains, costard cravate, pantalon de toile noir et chemise blanche.
Leather : Et les lunettes de soleil qui vont avec.
Lesam : La classe totale.
Ils filèrent dans leurs chambres pour se changer. Lesam constata que son lit était fait, et quand il rejoignit Leather à la cuisine, il vit que la cuisine était faite.
Leather : Soit les femmes de ménages sont super discrètes, soit le bunker et automatisé et autonome…
Lesam : Ce qui voudrait dire qu’on aurait put très bien avoir vécu ici sans laisser de traces évidentes…
Leather : A part les dossiers et les casiers…
Lesam : Bon, on file d’ici en vitesse, on a une mission qui attend.
Il sautèrent dans la jeep, puis ils avancèrent dans un couloir de sortie qui finissait en cul de sac. Leather sortit alors une télécommande, et le sol se souleva, le plafond s’ouvrit vingt mètres plus haut. Et ils sortirent de sous la surface du sol aux milieux d’un tronçon d’autoroute en ruine. Ils se mirent en route, Lesam au volant, Leather qui le guidait.
Il traversèrent l’outremonde, et sortirent rapidement des zones connues entourant leur ancienne ville.
Ils firent une halte dans la ville morte où ils croisèrent deux soldats qui auraient mieux fait d’être ailleurs. Puis il retrouvèrent Thekom en localisant sa position, Puis après avoir triomphé de l’ennemi lors d’une échauffourée au cours de laquelle ils délivrèrent leurs amis, ils se rendirent aux ruines de la caserne où ils furent accueillit par Rico.
Rico : Bon sang les gars, mais d’où vous sortez ?
Lesam : C’est une longue histoire, mais d’abord nous avons des camarades à secourir mon colonel.